Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Pen - Page 30

  • C’est Kouchner qui doit être remplacé

    Ahurissant. Dans une interview sur le site internet de Newsweek, Bernard Kouchner déclare qu’il a dit à Condoleezza Rice que le Premier ministre irakien, Nouri Al Maliki, « doit être remplacé ». Et il ajoute qu’il doit être remplacé par Adel Abdel Mahdi, qui est « quelqu’un de remarquable », etc. Voilà ce que fait Bernard Kouchner de la démocratie et de la souveraineté des Etats...

    Naturellement, Nouri al Maliki a exigé des excuses de la France. Et ce matin, Bernard Kouchner a présenté ses excuses. Il a déclaré sur RTL : « Si le Premier ministre veut que je m’excuse pour avoir interféré dans les affaires irakiennes de façon aussi directe, je le fais volontiers. »

    Mais il n’a pas seulement « interféré », comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué : « Il s’agit d’une ingérence caractérisée, non seulement dans les affaires irakiennes, mais aussi dans les affaires américaines. Bernard Kouchner s’est comporté, non en ministre français des Affaires étrangères, mais en politicien américain participant au débat qui agite les Américains sur la politique menée par leur vassal irakien. »

    On sait bien que Maliki a été mis en place par les Américains dans leur sanglant protectorat irakien, et qu’ils peuvent donc parler ouvertement de son remplacement. Mais le fait que Bernard Kouchner, représentant la France, entre dans ce jeu, est proprement insupportable. Cela en dit long aussi sur ce qu’il pense de la démocratie et de la souveraineté des Etats.

    En attendant de savoir ce que les Américains veulent faire de Maliki, c’est Kouchner qui doit être remplacé, comme le demande Jean-Marie Le Pen : « Bernard Kouchner ne doit pas seulement s’excuser. Il doit démissionner »

    Si Nicolas Sarkozy était un président de la République française digne de ce nom, il le limogerait immédiatement.

    Le problème est que Sarkozy est sur la même ligne, américaine, que son ministre...

  • Raymond Barre, un honnête homme

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Raymond Barre, mondialiste et européiste, incarnait, sur ces plans-là, le contraire de ce que défend le Front National.

    Mais nous ne pouvons pas oublier qu’il fut l’une des très rares personnalités de la classe politique à ne pas participer à la diabolisation du Front National.

    Il a toujours montré une grande indépendance d’esprit vis-à-vis du microcosme politiquement correct, n’hésitant pas notamment à rappeler les valeurs du travail, de la famille et de la patrie, à dire ouvertement ce qu’était le vrai fondement du procès Papon, ou à souligner à Lyon le bien qu’il pensait de Bruno Gollnisch, en sachant qu’il serait vilipendé pour tout cela.

    Raymond Barre était un honnête homme, et ceux qui aujourd’hui font semblant de lui rendre hommage feraient bien de s’inspirer de son exemple.

    (N.B. Lorsqu'il était Premier ministre, Raymond Barre avait osé recevoir Jean-Marie Le Pen.)

  • Légèreté de l’un, ou alibi de l’autre ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Un nouveau dispositif de crédit d’impôt pour les acquéreurs d’une résidence principale a été adopté en conseil des ministres, après la censure du dispositif initial par le Conseil constitutionnel.

    C’est avec une certaine légèreté que Mme Lagarde annonce triomphalement la nouvelle mesure.

    Car les raisons de la censure par le Conseil constitutionnel ne sont en aucune manière supprimées : la « rupture d’égalité entre contribuables » demeure entre ceux qui sont déjà propriétaires (depuis le 6 mai) et ceux qui vont emprunter pour le devenir ; et l’on se garde d’affirmer que le coût de la nouvelle mesure soit sensiblement inférieur à celui de la première, que le Conseil constitutionnel avait considéré comme « hors de proportion avec l’effet incitatif attendu ».

    D’autre part, on ne nous parle plus des emprunts souscrits avant le 6 mai, alors que le président de la République avait insisté sur cet aspect de son projet.

    Devant cette comédie en trois actes (en attendant la suite), on ne peut pas exclure que le Conseil constitutionnel ne soit chargé de fournir un alibi à ceux qui ne veulent pas tenir leurs promesses...

  • Le Pen et les cent jours de Sarkozy

    Jean-Marie Le Pen a été interrogé par l’AFP sur les cent premiers jours de la présidence de Nicolas Sarkozy.

    « Il ne semble pas s’engager franchement dans les réformes qu’il avait promises », dit-il, mais il y a « deux changements fondamentaux, en direction de l’Amérique de Bush et en direction de l’Europe de Bruxelles ».

    La relance du traité européen est « la remise en route, par un biais parlementaire, d’une opération qui aurait dû être caduque » après le référendum.

    Le choix des Etats-Unis comme destination de vacances « impliquait évidemment une invitation du président » américain. « Tout cela me paraît marquer un retournement assez spectaculaire de la politique étrangère de la France.  Avec Sarkozy, la France rentre dans le rang. Elle rentre dans le camp atlantique. »

    « Pour le reste, on ne voit pas de rupture », a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy « se tourne dans la bonne direction, fait quelques pas et généralement s’arrête ».

    Soulignant « l’effondrement constant de notre balance commerciale, et notre très médiocre croissance », il reconnaît qu’on « ne peut pas exiger que tout soit mis en route au bout de trois mois : c’est plutôt à la fin de l’année qu’on fera un bilan ».

  • Al Azhar et l’islam de France

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le recteur de la faculté d’études islamiques de l’université Al Azhar du Caire a lancé une fatwa condamnant à mort un jeune Egyptien et sa femme, qui se sont convertis au christianisme et veulent simplement être reconnus comme chrétiens sur leurs papiers d’identité.

    En octobre 2005, suite à la visite de notre ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy et du recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur au cheikh de l’université Al Azhar, la presse indiquait que l’objet de la rencontre était un projet de coopération visant à former les imams français. Et M. Boubakeur, ès qualités de président du Conseil français du culte musulman, affirmait : « Al-Azhar offre le meilleur niveau d'enseignement et ce, depuis très longtemps. »

    Les Français sont en droit de savoir où en sont ces projets, et si la formation des imams de France comprend l’enseignement des fatwas condamnant à mort les musulmans qui se convertissent au christianisme.

  • Une intéressante initiative de Vladimir Poutine

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En présentant la candidature du Tchèque Josef Tosovsky à la présidence du FMI, Vladimir Poutine montre la réalité de la dictature européenne.

    Car on lui oppose que l’Union européenne, y compris la République tchèque, a choisi Dominique Strauss-Kahn. Mais pour quelle raison les pays de l’Union européenne devraient-ils être unanimes sur un tel sujet et avoir un candidat unique ? Ce n’est pas pour une raison monétaire, en tout cas, puisque tous les pays de l’UE n’ont pas la même monnaie, et que la République tchèque, par exemple, n’est pas dans la zone euro.

    D’autre part Vladimir Poutine se fait ainsi le porte-parole d’économies émergentes qui ne veulent plus du pacte tacite réservant les postes au FMI et à la Banque mondiale aux ressortissants des pays les plus riches de part et d’autre de l’Atlantique.

    Si l’on est favorable, autrement qu’en paroles, à un monde multipolaire, on ne peut qu’accueillir avec intérêt l’initiative du président russe.

    Maintenant la compétition est ouverte.

  • A multirécidiviste, multiscandale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’affaire Francis Evrard est un scandale à tiroirs.

    Il est criminel de relâcher un délinquant sexuel multirécidiviste en 2007 quand il est condamné jusqu’en 2016, en prétendant qu’il a effectué la totalité de sa peine, et en sachant qu’il va recommencer.

    Il est ahurissant qu’un médecin puisse prescrire du viagra à un détenu sans rien savoir de ce détenu. Il est d’ailleurs incompréhensible que, sous le prétexte absurde de l’égalité des soins entre détenus et personnes libres, on puisse prescrire du viagra à quelque détenu que ce soit, quand on sait ce qui se passe dans les cellules.

    Il est dérisoire de vouloir légiférer sous le coup de l’émotion, quelques jours après la publication de la dernière loi sur le sujet, et de promettre des lois toujours plus « sévères ». Car il ne sert à rien de pondre des lois en permanence si l’on ne se donne pas les moyens de les appliquer.

    Les Français n’attendent pas de savants discours psychiatriques ou politiciens, mais la mise hors circuit des pervers.

  • Le Pen et la Conférence de la famille

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Non seulement la Conférence de la famille n’aura pas lieu cette année, alors que sa préparation avait fait l’objet de deux rapports, mais on apprend qu’il est question de la « faire évoluer » en créant un conseil d’orientation, en bref de la supprimer.

    Déjà la famille avait disparu de l’organigramme du gouvernement, alors qu’une vigoureuse politique familiale devrait être prioritaire. Maintenant est supprimé le rendez-vous annuel qui permettait de penser ou de faire croire que l’on se préoccupait encore un peu de la cellule de base de la société.

    Les associations familiales feraient bien de rappeler à MM. Sarkozy et Fillon que la Conférence annuelle de la famille n’est pas laissée au caprice des gouvernements, mais qu’elle est une obligation inscrite dans la loi du 25 juillet 1994.

  • Le Pen écrit à Sarkozy

    Jean-Marie Le Pen souhaite que le Front national puisse être représenté dans le comité de réflexion sur la réforme des institutions, et il annonce sur RTL qu’il va envoyer aujourd’hui ou demain une lettre à Nicolas Sarkozy en ce sens. Car « le Front national a des candidats d’une compétence au moins égale à celle des gens qui ont été désignés, comme Jean-Claude Martinez, major de l’agrégation de droit public, professeur à l’université de Paris II et Montpellier, ou Bruno Gollnisch, docteur en droit ».

  • Jean-Marie Le Pen et le cardinal Lustiger

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Avec la mort du cardinal Lustiger se tourne une page de l’histoire épiscopale de la France.

    Il ne m’appartient pas de juger des qualités ecclésiastiques et religieuses de cette haute personnalité de l’Eglise.

    Mais je souhaite qu’en tournant la page on cesse d’accabler le Front national et son président des calomnies qui furent véhiculées par cet épiscopat sous l’autorité morale de Jean-Marie Lustiger.

    Celui-ci, qui pourtant m’avait reçu, osait qualifier le Front National de « résurgence du paganisme le plus cynique et le plus dangereux », alors que son programme est le plus proche de la doctrine sociale de l’Eglise, et que Jean-Paul II nous avait dit place Saint-Pierre : « Il faut lutter contre la décadence de l’Europe ».

    Au lendemain du 21 avril 2002, il m’accusait encore de « détourner les convictions religieuses au service de la polémique électorale », ce qui n’était le cas en aucune manière.

    Tournons donc la page, en nous souvenant de cet autre propos du cardinal, dans lequel nous nous retrouvons : « Que les Français puissent renier, ou même ignorer la part chrétienne de leur identité, est suicidaire pour l’image internationale de la France.  »